NOUVELLES PERSPECTIVES

Ces méthodes ont été très utilisées dans la seconde moitié du XXe siècle en France puis elles ont été ouvertes aux autres pays dès le début du XXIe siècle.

Après une décennie de moindre utilisation, elles connaissent aujourd’hui un regain d’intérêt.

Il est maintenant nécessaire de les adapter aux réalités et aux défis actuels.

Ces défis ont des conséquences sur la vie de chacun, celle des territoires à différents niveaux et celle des institutions de différente nature.

Il devient de plus en plus nécessaire de changer : se mettre en relation, prendre appui sur les différences de point de vue, de valeur et d’aspirations pour réfléchir, décider et agir au sein de collectivités adaptées aux situations à transformer.

Nos méthodes ont été conçues dans cette perspective.

Nous cherchons à revenir à leur fondement, à réinventer de nouvelles façons de les utiliser et de les proposer, à œuvrer davantage en équipe.

Ces recherches s’appuient sur l’évaluation de plusieurs activités antérieures, les avancées qu’elles ont permises, les difficultés et les limites qu’elles ont rencontrées.

Elles portent actuellement sur ces méthodes, la façon de les proposer, les perspectives ouvertes par les relations transculturelles,

L’importance de cette question, face aux défis actuels, a été mise en lumière lors du séminaire organisé pat le « CEPROD » à Brazzaville en mars 2020, en partenariat avec notre réseau et il serait fort utile, à nos yeux, de reprendre nos recherches en ce sens.

Comment proposer plus largement ces méthodes ?

· comment situer nos méthodes par rapport à d’autres, préciser dans quelles situations, pour quels objectifs elles sont particulièrement pertinentes ?

  • comment développer de nouveaux partenariats ?
  • comment former de nouveaux animateurs, redéfinir le programme de formation ?

Dans cette perspective, des séminaires de réflexion, de partage d'expérience de l’exercice de la fonction d'animation sont envisagés.

  • comment développer et enrichir les relations transculturelles pour et mettre ainsi les différences culturelles au service de la créativité, face aux défis mondiaux actuel ?

Conduite avec nos méthodes, les réflexions sur les questions éthiques ont amené à considérer comme valeurs des critères fondamentaux de choix, avec l’hypothèse que ces critères sont communs à toutes les cultures.

Avec la légitimité nouvelle que cela leur donne, ces différences culturelles seraient levier de créativité et, comme le laisse penser notre expérience en Chine, au Congo et en France, introduiraient une régulation des activités face aux défis actuels, dans le sens de « l’inversion de l’empire » décelée par Noël Cannat dès la fin du siècle dernier.

Dans cette perspective, est-il possible d’organiser parcours, colloques ou opérations associant des personnes de cultures différentes (pays, génération, société…).


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